Les principales périodes
1978- 1994
On peut distinguer trois grandes périodes dans l’évolution de Figuration Critique. La période qui va de 1978 à 1994, c’est celle de Mirabelle Dors comme Présidente et de Rapin comme Secrétaire et Trésorier. Les expositions ont lieu au Grand palais. C’est la fermeture du Grand Palais en 1994 qui introduit le désordre dans le groupe. Les subventions ayant disparu, c’est une dette financière importante qui gèle la suite des expositions pendant 2 années…
La période qui va de 1988 à 1994 est la période la plus riche et la plus intense. Le nombre d’exposants varient de 250 à 300. Sont passé par Figuration tous les artistes qui ont marqués cette période et qu’on a pu retrouver par la suite dans les principales galeries nationales. On peut citer parmi les plus célèbres : Berszinski, Jean Rustin, mais on pourrait rajouter les noms de Ceytaire, Schmetz, Taillandier, Yak Rivais, Duranel, Jean Luc Juhel, Kleinmann, Pouchous, Merlier, Brennnen, Fontferrier, Kai Yuen Chan… entre autres.
1996-2014
Cette période est surtout marquée par la nécessité de trouver un lieu d’exposition sur Paris, à la fois assez grand et pas trop cher. Le Grand Palais gratuit fait cruellement défaut. Et l’objectif sera surtout d’équilibrer les comptes de l’Association, pour que les artistes exposants n’aient pas trop d’argent à débourser. De 250/300 artistes, les effectifs tomberont petit à petits pour se stabiliser autour de la soixantaine. Quelques expositions au sommet de l’Arche de la Défense viendront apporter une heureuse transition, de courte durée hélas. Il faudra bientôt se contenter comme lieu d’exposition, soit d’une ancienne ginguette (Le Centre du Faubourg Saint Denis), soit d’un centre culturel assez exigu (L’espace Kiron), jusqu’à ce que la Salon vienne s’installer dans le magnifique bâtiment du Design Bastille Center, une ancienne quincaillerie, encore dans son jus, avec des pavés en bois au rez de chaussée et au sous sol, des casiers et des meubles datant du 19e, et une magnifique mezzanine sous verrière. Les présidents qui ont dirigé cette période (Jane Toussaint, Pascale Simonet et Alain Campello) ont eu la charge extrêmement difficile de rechercher sans cesse de nouveaux lieux, et d’arriver à équilibrer les comptes sans que la qualité n’en pâtisse de trop.
2015-2018
Avec l’arrivée de Claude Duvauchelle à la Présidence, un effort particulier est mis sur la qualité du recrutement, grâce à sa vigilance aiguë. Un autre effort est porté sur la qualité de la communication grâce au travail d’infographie de Claude Lieber. Enfin un autre effort est porté sur l’organisation de conférences, et d’hommages rendus à des artistes prestigieux du passé, sous l’impulsion de Milo Dias. Un nouvel élan est ainsi apporté au Salon grâce à ce travail collectif, dans le cadre d’un Comité particulièrement chaleureux et combatif d’une douzaine de membres, tous déterminés à faire du Salon de Figuration Critique un lieu de référence dans le paysage artistique national, et même international, puisque le salon compte assez régulièrement des artistes espagnols, belges, anglais et russes, qui viennent se joindre au groupe.